Papeete, 24 octobre 2024 - (crédit image Assemblée de la Polynésie française) - Madame Voltina ROOMATAAROA-DAUPHIN, Présidente du CESEC, a honoré de sa présence les célébrations de la Journée des Nations Unies aux côtés de Monsieur Anthony GEROS, Président de l'Assemblée de la Polynésie française, de Monsieur Eric SPITZ, Haut-commissaire de la République en Polynésie française, et de Madame Minarii Chantal GALENON-TAUPUA, Vice-présidente du Gouvernement de la Polynésie française.
À cette occasion, Madame ROOMATAAROA-DAUPHIN a rappelé notre devoir collectif de préserver les générations présentes et futures contre les fléaux qui ont marqué l'histoire de l'Humanité, ici au Fenua comme à travers le monde.
Nous publions ci-dessous son discours en entier :
Monsieur le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française,
Monsieur le Président de l’assemblée de Polynésie française,
Madame la Vice-présidente et les ministres du gouvernement,
Mesdames et messieurs les représentants de l’assemblée de la Polynésie française,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs en vos grades et qualités,
Mesdames et messieurs,
‘Ia ora na
Il y a un an, jour pour jour, je me tenais exactement ici, fraîchement élue par mes pairs, pour vous parler de l’importance de cette journée. La Journée des Nations Unies marque l'anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies en 1945. Elle est également un rappel puissant de notre devoir collectif, ici dans notre Fenua, mais également partout à travers le monde, de préserver les générations présentes et les générations futures contre les fléaux qui ont marqué l'histoire de l'Humanité.
Aujourd’hui, des conflits armés éclatent, des crises économiques et financières perdurent ou les effets du changement climatique se font déjà sentir, parfois avec une très grande intensité. Aujourd’hui, plus que jamais, il est absolument nécessaire de réaffirmer notre engagement envers les valeurs de Paix, de Solidarité et de Durabilité, inscrites dans la Charte des Nations Unies.
Cette première année de mandature a été pour nous, membres de la 4ème Institution de notre Pays, une période riche en réflexions et en actions. Nous avons eu l’occasion de nous exprimer sur de nombreux sujets touchant directement à la vie quotidienne de nos concitoyens.
À cet égard, j’aimerai souligner le vote récent, par notre Institution, de deux rapports d'autosaisine particulièrement marquants. Le premier, sur la pauvreté au Fenua, nous a permis de mettre en lumière la précarité qui touche une trop grande partie de notre population et d’envisager des solutions concrètes pour y remédier. Le second, sur le statut d’entrepreneur, reflète notre volonté de renforcer l'esprit d'initiative tout en promouvant un cadre économique et social plus équitable.
Ces travaux collaboratifs sont essentiels pour promouvoir des politiques et des initiatives qui contribueront à résoudre les problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui affectent notre Fenua.
Notre objectif est commun.
Il tend vers un modèle de développement économique raisonné, qui non seulement respecte notre environnement, lutte contre les effets du changement climatique, mais aussi valorise nos diversités culturelles, tout en luttant contre les discriminations et les inégalités.
En ce sens, les travaux de notre CESEC s’inscrivent pleinement dans les valeurs universelles défendues par la Charte des Nations Unies. Le respect des droits Humains et de tous les êtres vivants, la justice sociale, la préservation de l’environnement, la sauvegarde des langues et des cultures et la Paix sont autant de piliers que nous partageons. Et en ce jour symbolique, je nous invite Tous à redoubler d’efforts pour construire un Fenua plus juste, pacifique et durable.
Mes chers amis,
C’est avec conviction que les membres de la société civile polynésienne, que je représente aujourd’hui, continueront à œuvrer pour notre Fenua. Et c’est ensemble que nous ferons de notre Fenua un exemple de solidarité, d’engagement et de résilience.
Māuruuru