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Te pū manafa'atere
- Te parau 'āpī
- Te mau 'ohipa
- Parau tuatāpapa
- Te puta nūmera niuniu
- Hono
Le CESC retient que ce schéma s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Energie du Pays restitué fin 2015 et qu’il permettra de fixer de nouvelles bases pour les futures délégations de service public qui doivent être signées fin 2017.
Le CESC reconnaît, qu’à l’instar de tout document de planification, ce schéma directeur est établi pour définir le cadre, les buts et objectifs à atteindre ainsi que leur degré de priorité, selon un échéancier de réalisation à court, moyen et long terme.
Le CESC estime toutefois que ce projet de planification est trop schématique sur le long et moyen terme et pas assez directif sur le court terme. Aussi, l’institution souhaite attirer l’attention du Pays sur les priorités suivantes :
- la restructuration du réseau routier avec une voie dédiée aux transports en commun est un préalable dans le cadre de la mise en place de ce schéma directeur,
- la spécialisation des transports scolaires doit être une action qui doit être rapidement mise en œuvre,
- le principe de « multimodalité » des transports basé sur l’existence de parkings aux entrées urbaines, avec accès à des transports en communs, satisferait ainsi l’accès aux établissements scolaires et aux commerces. Il faudra toutefois réserver une voie de contournement pour assurer le transit routier interurbain,
- les transports en commun ne peuvent constituer une alternative à l’automobile que s’ils remplissent les critères indispensables que sont la capacité de transport et la disponibilité, la tarification, la sécurité des usagers, des infrastructures et équipements adaptés, l’accessibilité sans discrimination, la ponctualité et la régularité, le confort et l’hygiène,
- l’aménagement des horaires, la mise en place d’un site propre, la meilleure organisation de flux de circulation urbains sont des facteurs étroitement liés qu’il faut reconsidérer,
- cette mesure d’organisation des transports publics doit pouvoir se référer à un document cadre tel que le Schéma d’aménagement général ou SAGE, outil de planification attendu pour mettre en perspective l’aménagement du Pays au regard de son développement économique, redonner de la visibilité aux acteurs économiques et aider à mettre en cohérence les différentes politiques sectorielles du Pays.
Le Conseil économique, social et culturel considère le texte qui lui est proposé, comme une base de travail permettant l’élaboration d’un véritable schéma directeur des transports collectifs étendu à l’ensemble de la Polynésie française.